Interview
Despised Icon |
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Pour commencer, peux-tu nous présenter brièvement les membres de Despised Icon ? Éric Jarrin et Alan Glassman à la guitare. Au drum, Alexandre « Grind » Pelletier. Au vocal, on retrouvent Alexandre Érian et Steve Marois. Et moi-même à la basse.
Les péripéties de Despised ont commencé en 2002 avec la sortie de notre premier album, « Cunsumed by your poison ». À ce moment, nous nous contentions de faire des spectacles au Québec et en Ontario. Quelques temps après, nous avons dû effectuer quelques changement au sein de la formation pour diverses raisons. Une fois la stabilité du groupe revenue, nous avons décidé d’y aller le tout pour le tout en enregistrant un EP (Syndicated murderers) de promotion afin de voir si nous pouvions décrocher un contrat avec une compagnie de disque reconnue internationalement. Par chance, Century Media s’est montré intéressé à nous. Nous sommes donc entrés en studio pour enregistrer ce qui allait devenir notre deuxième album, « The Healing Process » en 2005. Au même moment, nous enregistrions un split-cd avec « Bodies in the gears of the apparatus ». Par la suite, nous avons fait plusieurs tournées avec de gros nom de la musique métal tel, Deicide, Immolation, Suffocation, Cryptopsy, Aborted, Morbid Angel, Behemoth, Hatebreed, The Black Dalia Murder, Napalm Death, Exodus, Throught the eyes of the death, et j’en oublie sûrement quelques uns. Au même moment, nous avons enregistré notre premier vidéo clip pour la chanson « The sunset will never charm us ». En janvier 2007, nous sommes à nouveau entrés en studio avec l’idée de créer un album encore plus extrême que nos 2 albums précédents. Voici à quoi ressemble, en quelques mots, le parcours de Despised depuis sa formation.
Nos influences sont diverses. Tous les membres du groupe ont chacun leurs propres influences, passant du death/black/grind au jazz/rock/rap. Il serait difficile de nommer toutes nos influences personnelles mais je crois que la diversité de ceux-ci contribue au genre et style particulier de Despised Icon. Je crois que présentement nous pourrions tous nous entendre sur le fait que le genre hard-core des dernières années a certainement fortement influencé notre style musical.
Cet album est selon moi notre meilleur. Il s’agit en fait de la suite logique de nos précédents albums. Cependant, si vous me posez la question, je vous répondrez que cet album est selon moi plus mature. Nous avons essayé de pouser notre style encore plus loin avec des beats encore plus extrêmes, des grooves encore plus pesants et bien entendu, des break-down encore plus mortels.
On a enregistré cet album avec notre ancien guitariste et très bon ami, Yannick St-Amand. Nous avions, au départ, l’idée de produire un album vraiment « tight » et pour ce faire, ont a tout fait au métronome. Bien entendu cela a prolongé légèrement la production de l’album mais le résultat est écœurant.
La manière dont on procède pour la composition est
très simple. Dans la majeure partie des cas, c’est soit Éric
(guitariste) ou Grind (drummer) qui arrive avec l’idée principale. Ce
sont eux qui s’occupent de monter la structure des chansons. Alexandre
(chanteur) contribue aussi dans certaines occasions. Pour les textes,
Alexandre et Steve (chanteur) assurent la création et l’harmonisation de
ceux-ci. Par la suite, il ne me reste qu’à créer une partition de basse
autour des mélodies et beats créés. Au départ, nous avions l’intention de trouver un sonorisateur qui rendrait justice à notre musique et qui avait déjà fait ses preuves. Andy a mixé plusieurs albums métal au court des dernières années et il a su démontrer son talent. Ce que nous recherchions. On a donc contacté Andy qui a accepté de mixer notre album. Par la suite, Éric et Yannick ont pris l’avion en direction de l’Angleterre afin d’aller apprécier le travail de Sneap dans son studio et par la même occasion, travailler sur l’album. Le résultat est très satisfaisant.
L’artwork a été réalisé à la dernière minute par un de nos copains, Félix Rancourt. Plusieurs autres covers nous avaient été proposé mais aucun d’entre eux n’avait attiré notre attention. Ils ne rendaient tout simplement pas justice à notre musique. Nous recherchions quelque chose de sombre et métal afin de recréer l’ambiance du disque. Félix est donc venu à notre secours en nous proposant ce cover. Le résultat est bon.
J’aime bien l’album en général car il s’agit d’un tout. Cependant, des pièces comme, Furtive monologue, A fractured hand, Nameless et Fainted blue ornaments, illustrent bien mon propos en ce qui concerne la maturité de la composition.
Mes influences sont particulièrement diverses… j’aime bien tout ce qui se fait dans le métal en général. Mais des groupes comme Metallica, Megadeth, Nirvana, Tool, Death, Suffocation, The Dillinger Escape Plan, pour ne nommer que ceux-là, illustrent bien mon goût pour tout ce qui est métal.
Un de mes meilleurs souvenir est lorsque j’ai rencontré les gars de Suffocation pour la première fois. Un souvenir inoubliable. Bien entendu je suis un fan de très longue date du groupe et jamais je n’avais espéré les rencontrer et participer à une tournée avec eux. Ces gars la sont complètement fou – Ils sont terre à terre, très sympathiques… et que dire de leur musique. Bref, ils sont très rapidement devenus de très bon copains. Le mois passé en leur compagnie a été inoubliable.
La première tournée officielle du groupe suite à l’apparition de ce nouvel album aura lieu en juin avec nuls autres que The Red Chord, Throught The Eyes Of The Dead, All Shall Perish et See You Next Tuesday. Quelques shows de promotion ici et là au Québec et par la suite, une deuxièmement tournée américaine à la mi-août avec Job for a cowboy et A life Once Lost. Le Canada en septembre et théoriquement, nous retournons en Europe d’ici la fin de l’année. D’ici les 6 prochains mois, on veut faire le maximum de promotion pour la sortie de notre album.
Une fois, durant un de nos spectacles dans une très petite salle, nous avons eu des problèmes avec les « trigger » du drummer. Comme le stage était trop petit, les senseurs des bass-drum captaient le son de la salle et par conséquent, il s’activait sans que Grind est à doner un coup. Le résultat était dégueulasse. Durant un break de guitare où le drum est supposé être muet, nous entendions les bass-drum s’excier tout seul et faire n’importe quoi. Nous ne pouvions pas nous empêcer de rire même si en réalité, il s’agissait d’une catastrophe. Ahahahahah.
Bien entendu, avec la sortie de notre troisième album « The ills of modern man », les projets sont de tourner au maximum et de faire connaître notre nouvel album. Nous sommes supposés tourner un deuxième vidéo tiré de cet album très bientôt mais nous n'avons pas encore choisi quelle pièce sera utilisée.
À tous les amateurs de musique métal et aux fans de Metal Choc, je vous invite tous à venir nous montrer de quoi vous êtes capable lors de notre prochaine tournée européenne. Plus on sera de fou plus on s’amusera.
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